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L'apiculture

L'histoire

Apis mellifera

Apis mellifera

Ancienne ruche

Ancienne ruche

Apiculture au Moyen Âge

Apiculture au Moyen Âge

L'homme n'élève réellement des abeilles que depuis le XVIIIe siècle. Cependant, la consommation de miel remonte à environ douze mille ans. On ne sait pas exactement quand la domestication de l'abeille a eu lieu.
L'apiculture était courante dans le Haut-Empire égyptien du XXIVe siècle av. J.-C.. Elle fut une activité agricole importante dans la Grèce antique, notamment en Attique.
Dans le Coran, au septième siècle après Jésus Christ, la seizième sourate, "An-Nahl", Les Abeilles, était consacrée à l'apiculture.
La première ruche fut sans doute issue du prélèvement d'un tronc d'arbre creux contenant un essaim. Plus tard, avec la maîtrise des techniques d'enruchage, apparurent les premières fabrications de ruches artificielles, sans doute faites de troncs creusés ou d'écorce de liège.

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L'apiculture

Butineuse

Butineuse

Rucher

Rucher

Naissance d'une abeille

Naissance d'une abeille

L'apiculture, branche de l'agriculture, est l'élevage d'abeilles pour exploiter les produits de la ruche. L'apiculteur doit procurer à l'abeille un abri, des soins, et veiller sur son environnement. Puis, il récolte une partie de ces produits: miel, pollen, cire, gelée royale et propolis.
Pratiquée sur tous les continents, cette activité diffère selon les variétés d'abeilles, le climat et le niveau de développement économique.
L'apiculture concerne l'élevage des abeilles a miel domestiques, Apis mellifera. L'abeille est le seul insecte, avec le bombyx du mûrier, le ver à soie, que l'on qualifie de domestique. Les abeilles peuvent redevenir sauvages lorsqu'elles s'échappent du rucher a l'occasion de l'essaimage, ou devenir domestiques a l'occasion de la capture d'un essaim sauvage.
Pour se reproduire, et survivre, une colonie d'abeilles cherche à accumuler un maximum de provisions pendant la saison favorable, afin de pourvoir à ses besoins pour les saisons défavorables. Dans les pays du nord, cette période est l'hiver; dans le sud et en Afrique, cette période est la saison sèche.
L'apiculture est le seul élevage oû on n'enferme pas l'animal élevé.

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La colonie

Colonie forte au printemps

Colonie forte au printemps

Planche d'envol

Planche d'envol

Cadre de couvain

Cadre de couvain

L'abeille était déjà présente il y a quatre millions d'années sur terre: des fossiles a l'aspect identique aux abeilles actuelles ont été mis au jour. Cette longévité est le résultat de l'adaptabilité exceptionnelle de cette espèce: le comportement de l'abeille est régi par des facteurs innés, et par son adaptabilité aux conditions d'environnement.
Une colonie d'abeilles se compose d'une reine unique, de nombreuses ouvrières, femelles, de faux bourdons, mâles, et de couvain, oufs, larves, et nymphes; elle s'installe dans une seule ruche.
La population de la colonie varie suivant les saisons: elle est plus importante pendant les périodes oú les ressources sont abondantes, de 30 000 a 60 000 individus, afin de faire le plus de récoltes possibles. Elle diminue en hiver, à six mille individus, afin de réduire la consommation de provisions au minimum. Cependant, elle ne doit pas être trop faible, car c'est elle qui devra relancer la colonie au printemps.

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L'apiculteur

Butineuse

Visite de l'apiculteur

Larve de faux bourdon

Visite de l'apiculteur

Naissance d'une abeille

L'apiculteur

Les apiculteurs proviennent de tous les horizons sociaux, hommes, femmes, campagnards ou urbains. Certains ont découvert l'apiculture au hasard de leur parcours, d'autres, souvent, ont été initiés, jeunes alors qu'ils accompagnaient leur père ou grand-père au rucher. Attentifs à l'écosystème entourant leurs ruchers, la botanique et l'entomologie font souvent partie de leur champ d'intérêts. C'est en tout cas une activité qui se pratique avec passion, sinon l'abandon survient.
On dit que l'abeille est la sentinelle de l'environnement. On prête à Albert Einstein cette citation: "Lorsque l'abeille disparaîtra, il ne restera plus que quatre ans à vivre à l'homme". L'apiculteur est le premier à constater les dysfonctionnements dans ses colonies; il intervient alors pour alerter les pouvoirs publics ou l'opinion: en Europe, certains produits phytosanitaires ont été interdits suite à leurs interventions.

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La ruche et les autres visiteurs

Fausse teigne

Fausse teigne

Frelon asiatique

Frelon asiatique

Attaque du frelon asiatique

Attaque du frelon asiatique

  Varroa femelle

Varroa femelle

Varroa destructor

Varroa destructor

Varroa sur une larve

Varroa sur une larve

La ruche, par l'abri qu'elle procure et les provisions qu'elle contient, attire nombre d'animaux plus ou moins désirés.
Parmi les insectes, on peut compter les fourmis et les perce-oreilles, qui se logent sur le couvre-cadre, mais ne pénètrent guère à l'intérieur de la ruche. La fausse teigne, est un papillon parasite, qui pénètre dans la ruche: sa larve consomme de la cire et ruine en peu de temps les colonies faibles. Les colonies plus fortes, au contraire, savent se défendre contre la fausse teigne.
Beaucoup plus inquiétants sont les dégats provoqués dans de nombreuses régions d'Europe par un acarien parasite de l'abeille, Varroa Destructor, devenu résistant aux varroacides traditionnels. On utilise l'acide formique ou des huiles essentielles pour en venir a bout, mais la meilleure prévention est encore l'élevage de souches d'abeilles résistantes, c'est-à-dire aptes à se débarrasser du parasite. Une surveillance minutieuse des ruchers et des abeilles mortes peut permettre de déceler l'acariose avant qu'elle ne se généralise.
Une autre menace est apparue avec Aethina tumida: ce petit coléoptère des ruches provoque des pertes importantes dans les ruchers nord-américains. Avec la mondialisation qui n'épargne pas le monde de l'apiculture, notamment par les exportations de reines, et d'essaims, on peut craindre son arrivée en Europe.
Dans la ruche, pendant la période hivernale, les souris apprécient le gîte et le couvert, alors que les vipères et les couleuvres apprécient, paisiblement, la tiédeur de sa température.
Le pic-vert, lui, n'hésite pas à percer les parois de bois des ruches pour accéder aux larves, riches en protéines.
La menace la plus récente est probablement l'arrivée en France du frelon asiatique Vespa Velutina. Cette espèce aurait été observée lors de l'été 2004, dans le sud-ouest. Son acclimatation à nos régions semble bonne, puisqu'elle nidifie, se reproduit et étend son territoire chaque année. Cet insecte est un prédateur des hyménoptères sociaux, et en particulier de l'abeille. Sa méthode d'attaque est originale, en effet deux ou trois frelons se regroupent, en vol stationnaire, devant l'entrée d'une ruche, et, lorsqu'une abeille se pose, ils l'attaquent, la font tomber au sol, puis l'un d'eux l'emporte jusqu'au nid où elle servira de nourriture au couvain.
L'expansion rapide de cet insecte ne permet pas d'envisager une éradication prochaine et laisserait même prévoir le franchissement prochain des Pyrénées, et une expansion dans tout le sud de l'Europe. Des dégâts ont déjà été constatés dans le quart sud-ouest de la France, de manière plus importante pour les petits et moyens apiculteurs.

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L'essaimage

Butineuse

Essaim

Larve de faux bourdon

Essaim

Naissance d'une abeille

Essaim

  Butineuse

Capture d'un essaim-1

Larve de faux bourdon

Capture d'un essaim-2

Naissance d'une abeille

Capture d'un essaim-3

  Butineuse

Capture d'un essaim-4

Larve de faux bourdon

Capture d'un essaim-5

Naissance d'une abeille

Capture d'un essaim-6

Les colonies les plus prospères se reproduisent par essaimage: au début du printemps, quelques cellules à reine sont établies, et, une semaine environ avant la naissance des nouvelles reines, l'ancienne reine quitte la ruche, avec la moitié des effectifs de toutes les catégories d'ouvrières, pour former un essaim. Les ouvrières s'étant gavées de provisions, en vue de leur départ, ne peuvent pas piquer: un essaim est donc inoffensif, et le reste, en général, tout le temps de son voyage. Avec le premier essaim partira la reine fécondée. C'est le jour où sortira un essaim de la ruche que l'agriculteur attentif devra faucher un grand champ de foin: en effet, les abeilles sont en mesure de prévoir le temps qu'il fera, trois à quatre semaines à l'avance, et elles débutent l'élevage des jeunes reines, en sachant déjà que les conditions seront favorables lorsque les essaims devront chercher un nouvel abri.
Sept jours après l'envol du premier essaim, si la colonie est prospère, un nouvel essaim avec une reine non fécondée se formera. De même, deux jours après l'essaim secondaire, ce sera un troisième essaim qui quittera la ruche à son tour. Durant cette période, la météo sera fort probablement au grand beau temps, et les fermiers attentifs aux abeilles auront, pendant ces neuf jours engrangé une bonne partie de leur fourrage, le foin ne faisant pas bon ménage avec la pluie.
Il est possible de rencontrer un essaim par temps pluvieux, mais ce sera très certainement un essaim qui aura été retardé dans sa quête d'un abri. Il arrive que des essaims, ayant pris leur envol, soient pris au dépourvu par des averses nocturnes: ils trouveront refuge, pendus aux branches d'une haie pour passer la nuit, protégés de la pluie et du vent.
L'essaim part a la recherche d'un abri: il peut lui être fourni par l'apiculteur qui le capture et l'introduit dans une nouvelle ruche, ou bien il retourne à l'état sauvage et trouve refuge dans un arbre creux, une excavation, une cheminée désaffectée ou même derrière des volets.
Dans la ruche, la première reine qui naît tue immédiatement toutes ses rivales encore dans leur cellule, sauf dans les colonies très importantes où les abeilles protègent les jeunes reines afin d'essaimer encore deux fois. Il ne peut en effet y avoir qu'une reine par colonie. Une semaine plus tard, elle effectue son premier vol nuptial.
Une colonie peut produire, entre le début du printemps et le début de l'été, jusqu'à trois essaims, ils sont dits respectivement primaire, secondaire et tertiaire.

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L'élevage de reines

Butineuse

Reine et sa cour

Cellule royale

Cellule royale

Naissance d'une abeille

Cadre d'élevage

  Butineuse

Elevage de reines-1

Larve de faux bourdon

Elevage de reines-2

Naissance d'une abeille

Elevage de reines-3

  Butineuse

Elevage de reines-4

Mini ruchette

Mini ruchette

Reine et sa cour

Reine et sa cour

Tout apiculteur pratique, dans son rucher, une forme de sélection; en effet, lors de l'essaimage artificiel, il choisit comme souche ses colonies les plus fortes. Pour pratiquer une sélection plus rigoureuse, il doit pouvoir disposer d'un grand nombre de colonies: certains apiculteurs se sont donc spécialisés dans la production de reines sélectionnées.
Pour cela, ils disposent de ruches dédiées à cet élevage: des cadres sont aménagés pour contenir plusieurs ébauches artificielles de cellules à reine, appelées cupules. Des larves âgées de moins de trente-six heures, les plus petites possibles, sont déposées au fond de ces cupules, cette opération s'appelle le greffage, et se fait généralement à l'aide d'un stylet appelé picking.
Les cadres garnis de ces cupules sont introduits dans des ruches d'élevage mises à l'état d'orphelines, c'est-à-dire dont on a enlevé la reine. Les ouvrières-nourrices, préoccupées d'élever des reines de sauveté, vont prendre soin des larves en leur fournissant en abondance de la gelée royale de composition adaptée à leur âge, puis clore les cellules par un opercule. Par précaution, les alvéoles sont alors entourées par de petites grilles cylindriques afin de les protéger de l'attaque d'une reine née prématurément, et qui chercherait à supprimer ses rivales.
Avant la naissance des reines, chaque cellule est placée dans une ruchette de fécondation. Cette ruchette est garnie d'ouvrières et de rayons de couvain, operculés, à partir desquels il leur serait impossible d'élever de nouvelles reines. Dans le mois qui suit leur naissance, les reines doivent être fécondées, naturellement, par des mâles de leur environnement, au nombre de quinze à vingt-cinq, ou artificiellement. Les ruchettes sont placées de préférence dans une zone saturée de bourdons de la souche sélectionnée, éventuellement sur un vallon isolé.

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L'enfumage

Apis mellifera

L'enfumoir

Abeille butineuse

Abeille butineuse

Planche d'envol

Planche d'envol

Toute intervention a l'intérieur de la ruche nécessite l'enfumage de la colonie. L'ouverture de la ruche doit se faire uniquement par beau temps, ainsi, un maximum d'abeilles sera à l'extérieur de la ruche, ce qui facilitera l'intervention. Cette opération se fait à l'aide d'un enfumoir. Il en existe de nombreux modèles, fonctionnant tous selon le même principe: la fumée est produite par un combustible emprisonné dans un récipient en tôle; la combustion est partielle et produit beaucoup de fumée. Un soufflet permet de chasser la fumée du récipient à travers une cheminée conique et d'en diriger le flux. La matière brûlée peut être de la paille, des aiguilles de pin, du tabac, du très vieux bois sec...
L'action de la fumée : Pour l'abeille, il n'y a pas de fumée sans feu. Le feu assimilé à l'incendie, voue la ruche à une destruction certaine, la cire et le miel étant hautement inflammables. Le réflexe de l'abeille enfumée est de mettre en oeuvre l'unique moyen de se défendre contre cet ennemi impitoyable, en se préparant à un essaimage d'urgence, en se gavant préalablement de miel. L'apiculteur qui ouvre la ruche à ce moment-là, devient un agresseur secondaire dont l'abeille enfumée ne s'occupe plus. D'autre part la fumée masque les phéromones d'alarme émises par les ouvrières, lors d'une attaque de la colonie. Ceci explique le comportement relativement calme de la colonie lors d'une intervention avec de la fumée.
Les travaux finis, les abeilles ventilent la ruche pour en chasser la fumée, et, après quinze a vingt minutes, elles reprennent leurs activités normales.

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Mortalité des abeilles

Mortalité des abeilles

Mortalité des abeilles

Mortalité des abeilles

Mortalité des abeilles

Abeilles mortes au fond de la ruche

Abeilles mortes au fond de la ruche

Les apiculteurs ont subi, et parfois provoqué par introduction imprudente d'abeilles parasitées, de lourdes pertes dues a l'épidémie mondiale de varroa, dans les années 1980.
Depuis 2006 aux Etats-Unis, et depuis les années 2000 au moins en Europe et presque partout dans le monde, des abeilles domestiques et parfois sauvages semblent maintenant massivement touchées par un recul inexpliqué de leurs populations. On parle de "syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles", ou CCD ( pour Colony Collapse Disorder) pour décrire le fait que des milliards d'abeilles ne rentrent pas dans leur ruche. Le taux de ruches abandonnées ou presque désertées atteint 70% et parfois 80 % dans les régions et pays les plus touchés.

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Les produits de la ruche

Butineuse avec pollen

Butineuse avec pollen

Mise en pots

Mise en pots

Cire gaufrée

Cire gaufrée

Une ruche produit diverses matières dont les vertus sont multiples. La plus connue est le miel, et il y en a d'autres, comme la gelée royale, aux vertus anticancérigènes, la cire qui était utilisée pour faire des chandelles et pour l'entretien des meubles en bois, la propolis, concentré d'antibiotique, et le pollen, comestible.

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Le miel

Gamme de miels

Gamme de miels

Filtrage du miel

Filtrage du miel

Planche d'envol

Cadre de miel

Les ruches modernes sont construites de façon à ce que le miel puisse être extrait simplement, alors que l'extraction du miel des ruches anciennes obligeait leur destruction. Les cadres verticaux des ruches modernes peuvent être extraits indépendamment les uns des autres. Les abeilles ne produisant des couvains que dans les cadres inférieurs, les cadres supérieurs ne contiennent que du miel.
L'extraction d'un cadre ne détruit donc pas de larve. L'opération nécessite d'autant plus d'enfumage que le temps est orageux. Les alvéoles des cadres peuvent ensuite être désoperculées, et le miel extrait par gravité, ou par centrifugation. Le miel est alors toujours liquide. Il cristallisera et se solidifiera plus ou moins tardivement, selon le type de miel.

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La gelée royale

Apis mellifera

Gelée royale

Abeille butineuse

Larve et gelée royale

Reine et gelée royale

Reine et gelée royale

La production de gelée royale fait appel à des techniques particulières, car les abeilles produisent la quantité nécessaire à l'élevage du couvain et n'en font pas provision. Elle est pratiquée par des apiculteurs spécialisés. Les ruches sont conduites comme pour l'élevage de reines: la ruche est rendue orpheline en lui enlevant la reine. Des cadres sont placés dans la ruche avec des ébauches de cellules royales dans lesquelles l'apiculteur a placé des larves d'ouvrières âgées de douze à trente-six heures. Les ouvrières vont donner à ces ébauches la taille des cellules à reines.
Les nourrices servent de la gelée royale en abondance aux jeunes larves. Après trois jours, les cellules ont atteint leur maximum d'abondance. Les cadres sont alors retirés, la gelée royale est prélevée par aspiration, cellule par cellule. Une ruche peut donner au maximum trois cents grammes de gelée par an.
Dès son prélèvement, la gelée royale est mise en flacons de verre, flacons qui sont hermétiquement fermés par un bouchon en plastique, le métal étant attaqué car la gelée royale est acide et a un pH de 4, puis entreposés au froid, entre deux et cinq degrés °C, dans une atmosphère exempte d'humidité et à l'abri de la lumière. Dans de telles conditions, la gelée royale se conserve parfaitement pendant plusieurs mois.
On y trouve également des vitamines, la gelée royale est le produit naturel le plus riche qui soit en vitamine B5, des oligo-éléments, de l'acétylcholine (jusqu'a 1 mg/g), des facteurs antibiotiques particulièrement actifs sur les proteus et escherichia coli B, plus connu sous le nom de colibacille. Ce produit est recherché et se vend plus cher.

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Le pollen

Apis mellifera

Abeille avec pollen

Butineuse avec pollen

Butineuse avec pollen

Mélange de pollen

Mélange de pollen

Chez les végétaux supérieurs, le grain de pollen constitue l'élément fécondant mâle de la fleur. Le pollen produit se trouve sur les anthères des étamines. Sa forme, sa couleur et sa dimensions varient considérablement d'une plante à l'autre. Pour être fécondée, une fleur doit recevoir du pollen sur son pistil, organe femelle des plantes à fleurs.
Toujours présent en petite quantité dans le miel, son étude permet d'identifier son origine botanique. Cette technique d'identification du miel à partir des pollens qu'il contient s'appelle la melissopalynologie.
Les plantes entomophiles comptent en grande partie sur les insectes pour assurer leur pollinisation. L'abeille, butinant de fleur en fleur, dépose des grains de pollen de l'une sur le pistil d'une autre. L'abeille est largement utilisée pour la pollinisation des plantes cultivées, en particulier pour les arbres fruitiers. On estime que la valeur économique apportée par les abeilles lors de la pollinisation est de douze a quinze fois supérieure à celle des produits de la ruche.
La récolte du pollen par l'abeille est possible grâce à l'adaptation spécifique des pattes postérieures de l'ouvrière. Elle utilise la brosse à pollen située sur la face interne du métatarse pour récupérer le pollen dispersé sur son corps, puis le pousse et le tasse dans la corbeille à pollen située sur la face externe du tibia de la patte opposée. Un poil unique dans la corbeille sert de mât qui maintient la pelote de pollen. Une pelote pèse environ quinze à vingt milligrammes, et l'abeille en transporte deux. Dans la ruche, le pollen est tassé, avec la tête, par d'autres ouvrières, dans des alvéoles.
Le pollen est d'abord une source de protides pour les abeilles, il entre dans la composition de la nourriture distribuée au couvain.
Le pollen est également riche en d'autres substances, et sa composition moyenne est de:
- 20% de protides (acides aminés libres et protéines)
- 35% de glucides
- 5% de lipides
- 10 a 12% d'eau
D'autres composants sont présents comme des vitamines, des oligo-éléments, des enzymes (amylase, invertase, certaines phosphatases), des substances antibiotiques actives sur toutes les souches de colibacilles et certaines de proteus et salmonelles. On y trouve aussi la rutine, une substance accélératrice de la croissance, des substances ostrogéniques, et de nombreux pigments qui donnent la couleur d'un pollen déterminé.
La récolte du pollen est assez récente.
Les apiculteurs ont mis au point une trappe à pollen placée à l'entrée de la ruche. Pour y pénétrer, les abeilles doivent passer au travers d'ouvertures étroites, provoquant la chute de pelotes de pollen dans un tiroir situé en dessous. Le dispositif est conçu de manière à ce que seulement dix pour cent du pollen soit prélevé, car il est indispensable à la croissance des colonies. Les tiroirs sont prélevés tous les un ou deux jours.
Les pelotes de pollen sont séchées à 40°C par le passage d'un courant d'air chaud et sec traversant des claies sur lesquelles elles sont étalées. Elles sont sèches dès lors qu'elles n'adhèrent plus les unes aux autres. Hydrophiles, il faut les stocker dans des récipients hermétiques. Une nouvelle méthode consiste à congeler les pelotes dès la récolte des tiroirs.

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La propolis

Propolis sur cadre
Teinture de Propolis
Propolis pure



Propolis pure

Propolis



Propolis

Les principales essences produisant de la propolis en Europe sont des conifères, comme le pin, le sapin, et l'épicéa, plusieurs espèces de peupliers, qui semblent en être la source la plus importante, l'aulne, le saule, le marronnier d'Inde, le bouleau, le prunier, le frêne, le chêne et l'orme.
La propolis recueillie dans la ruche est constituée globalement de:
- résines et baumes 50 a 55 %
- cire 30 a 40 %
- huiles volatiles ou essentielles 5 a 10 %
- pollen 5 %
- matières diverses 5 %
La propolis contient également beaucoup d'autres éléments comme des acides organiques, de très nombreux flavonoïdes, des oligo-éléments, de nombreuses vitamines.

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La cire

Cire gaufrée

Cire gaufrée

Cadre

Cadre

Cadre de cire gaufrée

Cadre de cire gaufrée

La cire est une excrétion produite par huit glandes cirières, situées sous l'abdomen des jeunes abeilles, entre le douzième et dix-neuvième jour de leur vie, lorsqu'elles bâtissent les rayons de la ruche. L'abeille a besoin de dix à onze kilos de miel pour produire un kilo de cire. La cire appartient a la famille chimique des cérides, elle est constituée d'acides et d'alcools gras à très longues chaînes, de vingt à soixante atomes de carbone. Son point de fusion est d'environ soixante-quatre degrés Celsius et sa densité de 0,97. Elle est insoluble dans l'eau et résiste a l'oxydation.
Autrefois elle était utilisée dans la fabrication de chandelles, et est encore utilisée pour l'entretien du bois des meubles.
Aujourd'hui elle est également moulée en feuilles de cire gaufrée qui sont placées dans les ruches afin d'économiser du travail aux abeilles et donc du miel. Son usage dans la ruche permet aussi de diriger l'orientation des constructions de rayons, ou le type de cellules construites, pour favoriser par exemple la ponte de cellules femelles, qui donneront des butineuses dans les ruches destinées principalement à la production de miel.
Elle entre dans la composition d'encaustiques pour l'ameublement et les parquets.

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L'apithérapie

Par piqure

Par piqûre

Abeille butineuse

Gelée royale

Pollen

Pollen

L'apithérapie est un autre débouché pour les apiculteurs. Beaucoup utilisé autrefois, dans les préparations médicinales traditionnelles, le miel est tombé en désuétude avec la médecine récente. Mais depuis quelques années, certaines vertus thérapeutiques du miel et de la propolis ont été confirmées. En outre, le venin d'abeille, le pollen et la gelée royale sont des produits dont les propriétés ont été découvertes récemment. Elles n'ont pu l'être qu'avec la mise au point de techniques de récolte. L'apithérapie reste cependant un secteur mineur.

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Consommation des larves

Larve de faux bourdon

Larve de faux bourdon

Abeille butineuse

Abeille butineuse

Planche d'envol

Cadre de couvain

Les larves d'abeilles peuvent être consommées par les humains, cette pratique reste très marginale dans les pays occidentaux, et est beaucoup plus fréquente dans les pays où les abeilles existent à l'état sauvage, et où la pratique apicole est beaucoup plus proche d'une chasse aux rayons que l'on consomme alors entier. Les protéines des larves d'abeilles sont riches en acides aminés élémentaires, dont la bio-disponibilité est maximale, et la digestion n'amène aucune fatigue, lorsqu'elle devient usuelle.
La production de ces protéines, lorsqu'elles sont issues de ruches en zones agricoles préservées, constitue une excellence écologique: un produit riche, conservable pendant deux jours, emballé par la nature, avec l'empreinte écologique la plus basse possible, par comparaison à d'autres protéines.
L'homme a par contre toujours été en concurrence avec d'autres mammifères qui consomment des larves, comme l'ours qui, contrairement aux idées reçues, les préfère au miel. Il est aisé de les retirer de la ruche car en général peu d'abeilles travaillent sur les rayons operculés ou se trouvent les larves de plus grande taille. On peut aussi manger la cire avec elles.

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